1. Vivre ♥️

Avant de créer de bonnes histoires, il faut vivre. Laissez-vous vivre des expériences qui viennent nourrir votre inspiration.

Ça ne sert à rien d’essayer de partager quelque chose qui ne vous inspire pas. Si vous vous forcez, ça va se sentir.

D’ailleurs, oubliez carrément de réfléchir à ce qui intéresse les gens. Partagez ce qui vous intéresse, vous !

Sur TikTok, je tombe sur plein de vidéos avec des sujets qui ne m’intéressent pas vraiment de base, comme les jardins ou l’architecture.

Mais comme le mec raconte l’histoire avec tellement de passion, au final, je suis complètement captivé.

Hack : Pensez à ce que vous racontez à vos amis, c’est souvent les histoires un peu croustillantes que vous avez envie de raconter qui font de bonnes histoires.

Victor en train de faire du vélo au milieu du Sahara.

2. L’angle 🔺

Tout bon contenu commence avec un angle unique et spécifique. 

L’erreur que font beaucoup de débutants, c’est de vouloir tout dire. 

Non, une vidéo = un angle = une idée.

Coupez au maximum, si du contenu n’entre pas directement dans votre angle, enlevez-le.

Si vous faites une vidéo sur les Yuka du Népal, ne faites pas une vidéo qui parle à la fois des racines, à la fois de son goût ou de sa cuisson.

Choisissez un angle par vidéo.

Par exemple, vous pourriez parler de vous en train de vous promener dans un marché et de tomber par hasard sur des Yukas du Népal.

L’angle, c’est vous dans le marché.

Vous pourrez ensuite construire votre histoire à partir de ça.

3. Le fil 🧶 

Le fil découle de l’angle. 

C’est la trame narrative de votre contenu. 

Un mauvais contenu, c’est une histoire décousue. 

Pour éviter ça, ce que Victor utilise dans 99% de ses vidéos, c’est ce fameux arc narratif du héros.

1. Situation initiale : C'est le point de départ où le lecteur découvre l'univers et les personnages. L'exposition fournit des informations essentielles, présentant les protagonistes (le "qui"), le cadre (le "où"), et les circonstances temporelles (le "quand") pour préparer le terrain.
   
   
2. Élément déclencheur : C'est l'événement ou la découverte qui lance l'intrigue, créant une complication dans le schéma narratif.
   
   
3. Péripéties : L'intrigue s'intensifie avec une montée en action et des conflits croissants. Les personnages font face à des situations complexes, internes et externes, cherchant à les résoudre jusqu'au point culminant.
   
   
4. Climax : Le moment de tension maximale dans le scénario. C’est aussi le moment que Victor appelle “all is lost”, c’est le moment où tout est perdu. Le personnage principal doit affronter la vérité ou prendre une décision cruciale, parfois menant à un échec suite à sa décision.
   
   
5. Résolution : C'est la conclusion de l'histoire. La résolution d'un arc narratif n'est pas toujours satisfaisante, mais elle clôture l'intrigue en montrant comment les événements ont transformé les personnages et leur monde. 

Et pour être sûr de ne pas digresser, Victor utilise les connecteurs logiques :

• “Mais”
• “Et”
• “Car”
• “Par contre”
• “Du coup”

Une bonne histoire est une succession d’événements et d’émotions qui se suivent comme une réaction en chaîne. Comme 

A se produit donc B se produit. Comme B se produit, C se produit. Etc…

Ces connexions rendent la vidéo super fluide et agréable à regarder. Au point où vos visionneurs ne se rendront même pas compte qu’il y a du travail derrière.

L’arc narratif c’est ce qui a fait la différence entre ma vidéo sur le restaurant Bento qui a floppé (162k vues) et celle qui a fait un carton (4.8M de vues) qu'on a vu dans la vidéo. 

 Et dans la première, il a raconté une histoire : avec une situation initiale, un élément déclencheur, des péripéties, un climax et une résolution.

Si la 2ème vidéo a percé, ce n'est pas du hasard, c’est une science.

Car Instagram a réagit de la même façon que Tiktok. La première, flop. La 2ème, virale.

Ce qui est génial du coup, parce que cette formule est duplicable à l’infini. 

Un bon test pour vérifier si votre vidéo a le potentiel d’être virale, c’est de faire pause à n’importe quel moment de la vidéo et de vous demander :

“Est-ce que je sais pourquoi j’ai envie de continuer de regarder la vidéo ?”

Une bonne vidéo a toujours un enjeu à chaque moment de la vidéo.

Vous vous posez toujours une question : 

• C’est qui ? 
• Pourquoi uniquement le mercredi ? 
• Pourquoi les pigeons ? 

4.La forme 🎞️

Est-ce que j’en fais une vidéo short ? Une vidéo longue ? Un documentaire ? Un court métrage ? Long métrage ?

Email ? LinkedIn ?

Le format dépend de votre objectif.

Si votre objectif est de rapidement faire des vues, pour l’instant les plateformes qui offrent une très belle visibilité sont le format short : Instagram Reels, YouTube Shorts et TikTok.

Si vous voulez nouer de la relation et creuser votre sujet en profondeur, vous pourriez préférer le format podcast ou YouTube vidéos longues.

Mais peu importe le format, cet arc narratif peut faire exploser n’importe quelle forme de contenu. 

Même du contenu écrit : 

En fait, l’arc narratif est une structure qui touche tous les humains, peu importe le format.

Ce qui rend aussi cette compétence valable dans 10, 20, … même dans 500 ans !